Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Théâtre, tome VI.djvu/257

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ACTE PREMIER, SCENE IV. 235 GLAPIEU, ipart. Tu es trop gros. Ça t’ôte de la poésie. ROUSSELINE. Belle Cyprienne, vous méritez le paradis. Vous êtes créée pour connaître tous les enchantements de l’existence. J’ai vu hier à l’Opéra une femme, moins belle que vous, en robe de velours avec une bordure d’hermine d’au moins vingt-cinq centimètres, et une parure d’émeraudcs qui scintillait à son front. Que vous seriez éblouissante ainsi ! GLAPIEU, à part. Eve. Et Rousseline dans le pommier. ÉTIENNETTE, laissant retomber les rideaux. Non. Il dort. Il dort d’un bon sommeil. O mon bien-aimé père ! Sa santé, c’est ma vie. Elle revient vers Rousseline. Vous disiez, cher monsieur Rousseline, que ce grand banquier si riche, le baron de Puencarral. . . ROUSSELINE. Est un de mes clients. ÉTIENNETTE. Eh bien, c’est justement lui, à ce qu’il paraît, qui est le créancier de mon père. C’est en son nom, si je ne me trompe pas, que la saisie est faite. ROUSSELINE. Voulez-vous que je parle à l’huissier. ? ÉTIENNETTE. Oh ! merci. Je savais bien que vous nous sauveriez. Elle va à la porte du fond et l’cntr’ouvre. Monsieur l’huissier ! Scabeau paraît.