Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Théâtre, tome VI.djvu/317

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ACTE II, SCENE III. 295 M, BARUTIN. Tu gagnes. M. DE PONTRESME. Pas de chance. M. BARUTIN, sortant du tripot une poignée de billets de banque ï la main. Vingt et une fois la niise. M. DE PONTRESME. Diable ! M. BARUTIN. Je t’apporte moi-même ta somme. Elle en vaut la peine. M. DE PONTRESME. Combien ? M. BARUTIN. Vmgt et une fois dix louis. Quatre mille deux cents francs. Posant les billets de banque sur la table, l’un après l’autre. Quatre billets de mille. Plus dix napoléons. M. DE PONTRESME. Quel diantre de coup as-tu fait là.^* C’est une persécution de gagner de la sorte. Qu’est-ce que je vais faire de tout ce mauvais argent du hasard ? Ah bah ! je vais me mettre à jouer, j’ai plus de bonheur que toi, Barutin, je reperdrai cela. M. BARUTIN. Alors, viens. M. DE PONTRESME. Pas encore. M. BARUTIN, à demi-voix. Ah ! la charmante inconnue. Effet de voile. Elllc est probablement laide. ^ens donc. M. DE PONTRESME. Tout à l’heure.