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Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Théâtre, tome VI.djvu/359

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ACTE IV, SCÈNE I. 337

L’HUISSIER.

Il y a pourtant bon feu au poclc. Il remet une bûche.

ÉTIENNETTE, k Cypricnnc.

Le mieux pour des femmes, c’est qu’on ne les voie pas. Elles se rapprochent et se rencogncnt. L’HUISSIER.

Monsieur Rousseline ne peut tarder. Il est appelé comme témoin dans l’information de l’affaire dont l’instruction commence ce matin. Quelle aflPaire .’*

Un vol qualifié.

ÉTIENNETTE.

L’HUISSIER.

ÉTIENNETTE, k Cyprienne.

Qu’est-ce que c’est que cela, un vol qualifié. Serre un peu ta chaise contre la mienne.

L’HUISSIER, montrant la porte bâurde. Monsieur le substitut du procureur du roi est là dans son cabinet pour les formalités préliminaires. Si vous êtes curieuses de voir l’accusé, il va passer ici tout à l’heure.

ÉTIENNETTE, à Cyprienne.

Je trouve que cette petite robe à pois te va très bien. Mon Dieu, tout est dans l’idée. Une robe de toile, c’est aussi joli qu’autre chose. Cyprienne prend dans ses mains les mains de sa mère. Toutes deux, pressées l’une contre l’autre , sont en quelque sorte blotties et comme dérobées derrière la table. Elles baissent les yeux. On ne les voit pas. Elles ne regardent pas. L’huissier, affairé, met les papiers en ordre sur la table. Entre, par la porte vitrée, Glapieu, vêtu de noir, son chapeau rond à la main. Il regarde l’horloge. L’huissier ne fait pas attention a lui. THEATRE. — VI. Jj

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