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Page:Hugo - Actes et paroles - volume 4.djvu/252

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NOTES. — 1866

la classe elle-même ne tarderait pas également à disparaître.

« M. Victor Hugo a fait vivement ressortir ce fait que le choléra n’a frappé aucun des enfants ainsi nourris au milieu des terribles ravages que cette épidémie a faits à Londres l’été dernier. Il ne croit pas que l’on puisse rien dire de plus fort en faveur de l’institution et il livre ce résultat aux réflexions des personnes présentes.

« Voilà, mesdames, dit M. Victor Hugo en terminant, voilà ce qui m’autorise à raconter ce qui se passe ici. Voilà ce qui justifie la publicité donnée à ce dîner de quarante enfants. C’est que de cette humble origine sort une amélioration considérable pour l’innocence souffrante. Soulager les enfants, faire des hommes, voilà notre devoir. Je n’ajouterai plus qu’un mot. Il y a deux manières de construire des églises ; on peut les bâtir en pierre, et on peut les bâtir en chair et en os. Un pauvre que vous avez soulagé, c’est une église que vous avez bâtie et d’où la prière et la reconnaissance montent vers Dieu. » (Applaudissements prolongés.)