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XX

OBSÈQUES
DE MADAME PAUL MEURICE

On lit dans le Rappel du 16 novembre 1874 :

« Une foule considérable a conduit, hier, Mme Paul Meurice, à sa dernière demeure. Derrière le char funèbre marchaient, d’abord celui qui reste seul, et à sa droite Victor Hugo, puis des députés, des journalistes, des littérateurs, des artistes, en trop grand nombre pour que nous puissions les nommer, puis des milliers d’amis inconnus, car on aura beau faire, on n’empêchera jamais ce généreux peuple de Paris d’aimer ceux qui l’aiment, et de le leur témoigner.

« On est allé directement de la maison mortuaire au Père-Lachaise.

« Quand le corps a été descendu dans le caveau, Victor Hugo a prononcé les paroles suivantes :

La femme à laquelle nous venons faire la salutation suprême a honoré son sexe ; elle a été vaillante et douce ; elle a eu toutes les grâces pour aimer, elle a eu toutes les forces pour souffrir. Elle laisse derrière elle le compagnon