l’exemple, et qui pourraient occasionner des malheurs. En un mot, il s’agit d’une question d’humanité, de dignité, à laquelle tout homme de cœur et d’honneur ne saurait rester insensible.
« Nous avons l’honneur d’être, monsieur le général, vos respectueux,
C’est pour avoir écrit cette lettre que je suis jusqu’à nouvel ordre dans un cachot infect, avec un forçat qui a les fers aux pieds, et cinq autres malheureux.
NOTE II.
VENTE DU POËME LA LIBÉRATION DU TERRITOIRE
On lit dans les journaux de décembre 1873 :
« Victor Hugo a publié en septembre dernier des vers intitulés : la Libération du territoire. Ce poëme de quelques pages a été, selon la volonté de l’auteur, vendu au profit des alsaciens-lorrains.
Nous publions la note de MM. Michel Lévy frères, qui donne en détail les chiffres relatifs à cette vente.
Il a été vendu 23,986 exemplaires de la Libération du territoire,
qui ont produit, à 50 centimes l’exemplaire, une somme brute de11.993 «
« Il existe trois sociétés de secours pour les alsaciens-lorrains : la société présidée par M. Crémieux, la société présidée par M. d’Haussonville, et la société du boulevard