le pèlerinage obligé des littérateurs et des poëtes de toutes les nations.
Victor Hugo, au nom du peuple de Guernesey, je te dis adieu !
Elle peut être fière, elle peut s’enorgueillir, la nation qui nous donne le majestueux spectacle que nous avons aujourd’hui sous les yeux.
Ils ont menti ceux qui, il y a quelques années, à propos de la France, après une crise terrible subie par ce pays, ont prononcé le mot de décadence ; la France est bien debout !
Presque tous les peuples civilisés, librement, spontanément, ont envoyé ici des délégations. Athènes, Rome, n’ont jamais été le théâtre d’une si imposante solennité. Paris dépasse Athènes et Rome !
Je représente ici la délégation de la république d’Haïti. La république d’Haïti a le droit de parler au nom de la race noire ; la race noire, par mon organe, remercie Victor Hugo de l’avoir beaucoup aimée et honorée, de l’avoir raffermie et consolée.
La race noire salue Victor Hugo et la grande nation française.