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NOTES.

NOTE IV.

L’ABOLITION DE L’ESCLAVAGE AU BRÉSIL.

Dans un banquet présidé par Victor Schoelcher, on fête l’abolition de l’esclavage dans une province brésilienne, Victor Hugo écrit :

Une province du Brésil vient de déclarer l’esclavage aboli.

C’est là une grande nouvelle.

L’esclavage, c’est l’homme remplacé dans l’homme par la bête ; ce qui peut rester d’intelligence humaine dans cette vie animale de l’homme appartient au maître, selon sa volonté et son caprice. De là des circonstances horribles.

Le Brésil a porté à l’esclavage un coup décisif. Le Brésil a un empereur ; cet empereur est plus qu’un empereur, il est un homme. Nous le félicitons et nous l’honorons. Avant la fin du siècle l’esclavage aura disparu de la terre.

Victor Hugo.
25 mars 1884.

NOTE V.

ANNIVERSAIRE DE LA DÉLIVRANCE DE LA GRÈCE.

À l’occasion d’un banquet donné pour célébrer le soixante-troisième anniversaire de la délivrance de la Grèce, Victor Hugo écrit :

5 avril 1884.

Je serai par le cœur avec vous. Personne ne peut manquer à la célébration de la délivrance des Grecs. Il y a des titres sacrés.