NOTE IV.
Dans un banquet présidé par Victor Schoelcher, on fête l’abolition de l’esclavage dans une province brésilienne, Victor Hugo écrit :
Une province du Brésil vient de déclarer l’esclavage aboli.
C’est là une grande nouvelle.
L’esclavage, c’est l’homme remplacé dans l’homme par la bête ; ce qui peut rester d’intelligence humaine dans cette vie animale de l’homme appartient au maître, selon sa volonté et son caprice. De là des circonstances horribles.
Le Brésil a porté à l’esclavage un coup décisif. Le Brésil a un empereur ; cet empereur est plus qu’un empereur, il est un homme. Nous le félicitons et nous l’honorons. Avant la fin du siècle l’esclavage aura disparu de la terre.
NOTE V.
À l’occasion d’un banquet donné pour célébrer le soixante-troisième anniversaire de la délivrance de la Grèce, Victor Hugo écrit :
Je serai par le cœur avec vous. Personne ne peut manquer à la célébration de la délivrance des Grecs. Il y a des titres sacrés.