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Page:Hugo - L'Année terrible, 1872.djvu/300

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Le ver perd sa splendeur ; hélas, le renard pleure ;
Les bêtes qui le soir allaient chasser, à l’heure
Où le petit oiseau s’endort, sont aux abois ;
La désolation des loups remplit les bois ;
Les spectres opprimés ne savent plus que faire ;
Si cela continue, et si cette lumière
Persiste à consterner l’orfraie et le corbeau,
Le vampire mourra de faim dans le tombeau ;
Le rayon sans pitié prend l’ombre et la dévore… -

O juges, vous jugez les crimes de l’aurore.