Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
SEPTEMBRE
I
CHOIX ENTRE LES DEUX NATIONS
À L’ALLEMAGNE
Aucune nation n’est plus grande que toi ;
Jadis, toute la terre étant un lieu d’effroi,
Parmi les peuples forts tu fus le peuple juste.
Une tiare d’ombre est sur ton front auguste ;
Et pourtant comme l’Inde, aux aspects fabuleux,
Tu brilles ; ô pays des hommes aux yeux bleus,
Clarté hautaine au fond ténébreux de l’Europe,
Une gloire âpre, informe, immense, t’enveloppe ;