Page:Hugo - L'Art d'être grand-père, 1877.djvu/183

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Toujours, comme un poète aime, comme les sages
N’ont pas deux vérités et n’ont pas deux visages,
J’ai laissé la beauté, fier et suprême attrait,
Vaincre, et faire de moi tout ce qu’elle voudrait ;
Je n’ai pas plus caché devant la femme nue
Mes transports, que devant l’étoile sous la nue
Et devant la blancheur du cygne sur les eaux.
Car dans l’azur sans fond les plus profonds oiseaux
Chantent le même chant, et ce chant, c’est la vie.
Sois puissant, je te plains ; sois aimé, je t’envie.