Page:Hugo - L'Homme qui rit, 1869, tome 4.djvu/131

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Vous rouvrez les yeux. L’étoile redoutable est là. Elle n’est plus étoile, elle est monde. Monde ignoré. Monde de lave et de braise. Dévorant prodige des profondeurs. Elle emplit le ciel. Il n’y a plus qu’elle. L’escarboucle du fond de l’infini, diamant de loin, de près est fournaise. Vous êtes dans sa flamme.

Et vous sentez commencer votre combustion par une chaleur de paradis.