Page:Hugo - Légende des siècles, Hachette, 1920, 1e série, volume 1.djvu/524

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Glaive au poing, s’arrachaient leur Agnès de deux sous ; Aujourd’hui, tout est mieux et les mœurs sont plus douces ; Frère, on ne se met plus ainsi la guerre aux trousses, Et l’on sait en amis régler un différend ; As-tu des dés ?

— J’en ai.

— Celui qui gagne prend Le marquisat ; celui qui perd a la marquise.

— Bien.

— J’entends du bruit.

— Non, dit Zéno, c’est la bise Qui souffle bêtement, et qu’on prend pour quelqu’un. As-tu peur ?

— Je n’ai peur de rien, que d’être à jeun, Répond Joss, et sur moi que les gouffres s’écroulent !

— Finissons. Que le sort décide. »

Les dés roulent.