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Page:Hugo - Légende des siècles, Hachette, 1920, 1e série, volume 2.djvu/397

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Leur fit boire une vie où la tombe se mêle,
Et, stoïque, leur mit dans les veines un sang
Qui, lorsqu’il faut sortir et couler, y consent.
Ils tiennent de l’austère et tragique nourrice
L’amour de la blessure et de la cicatrice,
Et, pour trembler, pour fuir, pour suivre qui fuirait,
L’impossibilité de plier le jarret.