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Page:Hugo - Légende des siècles, Hachette, 1920, 1e série, volume 2.djvu/442

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Intrépide, il bondit sur les ondes du vent ;
Il se rue, aile ouverte et la proue en avant,
Il monte, il monte, il monte encore,
Au delà de la zone où tout s’évanouit,
Comme s’il s’en allait dans la profonde nuit
À la poursuite de l’aurore !

Calme, il monte où jamais nuage n’est monté ;
Il plane à la hauteur de la sérénité,
Devant la vision des sphères ;
Elles sont là, faisant le mystère éclatant,
Chacune feu d’un gouffre, et toutes constatant
Les énigmes par les lumières.

Andromède étincelle, Orion resplendit ;