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Page:Hugo - Légende des siècles, Hachette, 1920, 1e série, volume 2.djvu/449

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Et Platon, lorsque, ému, des sphères dans les cieux
Il écoutait les chants et contemplait les danses.

Les êtres inconnus et bons, les providences
Présentes dans l’azur où l’œil ne les voit pas,
Les anges qui de l’homme observent tous les pas,
Leur tâche sainte étant de diriger les âmes,
Et d’attiser, avec toutes les belles flammes,
La conscience au fond des cerveaux ténébreux,
Ces amis des vivants, toujours penchés sur eux,