Page:Hugo - Légende des siècles, Hachette, 1920, 1e série, volume 2.djvu/62

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Grâce à lui, l’on voyait dans Athènes des loups,
Et la ronce couvrait de sa verte tunique
Tous ces vieux pans de murs écroulés, Salonique,
Corinthe, Argos, Varna, Tyr, Didymotichos,
Où l’on n’entendait plus parler que les échos ;
Mourad fut saint ; il fit étrangler ses huit frères ;
Comme les deux derniers, petits, cherchaient leurs mères
Et s’enfuyaient, avant de les faire mourir,
Tout autour de la chambre il les laissa courir ;
Mourad, parmi la foule invitée à ses fêtes,
Passait le cangiar à la main, et les têtes