Page:Hugo - La Légende des siècles, 1e série, édition Hetzel, 1859, tome 1.djvu/235

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
209
ÉVIRADNUS.

Aujourd’hui, tout est mieux et les mœurs sont plus douces ;
Frère, on ne se met plus ainsi la guerre aux trousses,
Et l’on sait en amis régler un différend ;
As-tu des dés ?

As-tu des dés ? — J’en ai.

As-tu des dés ? — J’en ai. — Celui qui gagne prend
Le marquisat ; celui qui perd a la marquise.

— Bien.

Bien. — J’entends du bruit.

Bien. — J’entends du bruit. — Non, dit Zéno, c’est la bise
Qui souffle bêtement, et qu’on prend pour quelqu’un.
As-tu peur ?

As-tu peur ? — Je n’ai peur de rien, que d’être à jeun,
Répond Joss, et sur moi que les gouffres s’écroulent !

— Finissons. Que le sort décide. »

Finissons. Que le sort décide. » Les dés roulent.

« Quatre. »

« Quatre. » Joss prend les dés.