Page:Hugo - La Légende des siècles, 2e série, édition Hetzel, 1877, tome 2.djvu/63

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Fleuves et poètes

 
Le grand Niagara s’écoule, le Rhin tombe ;
L’abîme monstrueux tâche d’être une tombe,
Il hait le géant fleuve, et dit : j’engloutirai.
Et le fleuve, pareil au lion attiré
5Dans l’antre inattendu d’une hydre aux mille têtes,
Lutte avec tous ses cris et toutes ses tempêtes.