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Page:Hugo - La Légende des siècles, 3e série, édition Hetzel, 1883.djvu/157

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Nous sommes les doreurs de proues.
Les vents, tournant comme des roues,
Sur la verte rondeur des eaux
Mêlent les lueurs et les ombres,
Et dans les plis des vagues sombres
Traînent les obliques vaisseaux.