Page:Hugo - Le Roi s amuse.djvu/370

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· l 12ls LUCBECE BORGIA. pas le peu de force qui mereste et dont j’ai besoin . _encorepour quelques instants. — Ecoutez-moi. Le duc est jaloux de vous, `le duc vous croit mon l amant. Le duc- ne m’a laissé d’autre alternative " que de vous voir poignarder devant moi par Rus- tighello, ou de vous verser moi-meme le poison. Un poison redoutable, Gennaro, un poison dont e la seule idée fait palir tout italien sait Yhistoire de ces vingt dernieres années... V cxmnm. . Oui, le poison des Borgia! o DONA LUGRBZIA. · Vous en avez bu. Personne au monde ne cou- ' nalt de contre·poison A cette composition terrible, personne, excepté le pape, monsieur cle Valenti- nois, etlmoi. Tenez, voyez cette Hole que je porte toujours cachée dans ma ceinture. Cette Hole, Gen- uaro, c'est la vie, c'est la santé, c’est le salut. Une seule goutte. sur vos levres, et vous étes sauvé! p Elle veut approcha la liole des levru de 4G8lI.IIl.l’0, recule. ' · _ GENNARO, la regardant lixement. I _ * ‘ Madame, qui est—ce qui me dit que ce n’est pas l cela qui est du poison? p v l V l