Ce somnambule obscur, brusquement frénétique,
Que Schœlcher a nommé le président Obus.
Le représentant Schœlcher, un de ceux qui ont le plus contribué à imprimer un cachet d’héroïsme aux luttes armées de la gauche contre le coup d’état dans les rues de Paris, était, on le sait, membre du comité des Sept qui, pendant quatre jours, dirigea le combat. Le représentant Schœlcher a continué dans l’exil sa vaillante et généreuse guerre au crime et à l’usurpation. Il a raconté en détail toutes les scélératesses du coup d’état et du gouvernement engendré par le coup d’état, dans les deux livres excellents intitulés : les Crimes du Deux-Décembre, Londres, 1852 ; — le Gouvernement du Deux-Décembre, Londres, 1853.
Oui, nous appellerons jusqu’au dernier soupir,
Au secours de la France aux fers et presque éteinte,
Comme nos grands aïeux, l’insurrection sainte.
M. Bonaparte ayant jugé utile à ses intérêts de publier dans son Moniteur la déclaration des proscrits républicains de Jersey au sujet du vote à l’empire, nous lui rendons le service de la reproduire ici :
L’édition de 1853 donne ce texte de la Déclaration, qu’on lira au tome second d’« Actes et Paroles. — Pendant l’exil ».