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Page:Hugo - Les Châtiments (Hetzel, 1880).djvu/474

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LES CHÂTIMENTS. — NOTES.

Fanfare ! honneur ! statue équestre !
Dressons un orchestre au jardin !
Dressons dans ta salle un orchestre !


Livre III. — viii. Splendeurs.

Mabile, prête-nous tes beautés aux yeux d’ange,
Au cœur de goule, errant dans ton jardin d’hiver ;
Beaumarchais, donne-nous Bégears, que Gulliver
Donne tout Lilliput dont l’aigle est une mouche,
Et Scarron Jodelet, et Callot Scaramouche.


Livre IV. — xiii. On loge à la nuit.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

On croit voir de l’enfer le troisième dessous,
Maints grimauds sur le seuil t’offrent pour trente sous
Leur admiration laveuse de vaisselle,
De la cave au grenier la gargote étincelle.


Livre V. — x. À un qui veut se détacher.

Reste ! — Si c’est un antre où ceux qui font le mal,
Joyeux, ôtent leur casque,
N’as-tu pas un stylet comme eux ? Si c’est un bal,
Dis, n’es-tu pas un masque ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .


Quoi ! tout ce qu’ils ont fait, ne l’as-tu pas loué ?
Disant : c’est légitime !
Reste ! et sois le poteau sinistre où pend, cloué,
L’écriteau de leur crime !