— Vous allez donc voyager ensemble comme cela ?
— Lui sur l’impériale, moi dans le coupé.
— Où va cette diligence ?
— Aux Andelys.
— C’est donc là que va Marius ?
— À moins que, comme moi, il ne s’arrête en route. Moi, je descends à Vernon pour prendre la correspondance de Gaillon. Je ne sais rien de l’itinéraire de Marius.
— Marius ! quel vilain nom ! Quelle idée a-t-on eue de l’appeler Marius ! Tandis que toi, au moins, tu t’appelles Théodule !
— J’aimerais mieux m’appeler Alfred, dit l’officier.
— Écoute, Théodule.
— J’écoute, ma tante.
— Fais attention.
— Je fais attention.
— Y es-tu ?
— Oui.
— Eh bien, Marius fait des absences.
— Eh ! eh !
— Il voyage.
— Ah ! ah !
— Il découche.
— Oh ! oh !
— Nous voudrions savoir ce qu’il y a là-dessous.
Théodule répondit avec le calme d’un homme bronzé :
— Quelque cotillon.
Et avec ce rire entre cuir et chair qui décèle la certitude, il ajouta :