Cette page a été validée par deux contributeurs.
Marius lui conta qu’on allait mettre à la porte ses voisins, le misérable ménage Jondrette. Marius, qui passait presque toutes ses journées dehors, savait à peine qu’il eût des voisins.
— Pourquoi les renvoie-t-on ? dit-il.
— Parce qu’ils ne payent pas leur loyer, ils doivent deux termes.
— Combien est-ce ?
— Vingt francs, dit la vieille.
Marius avait trente francs en réserve dans un tiroir.
— Tenez, dit-il à la vieille, voilà vingt-cinq francs. Payez pour ces pauvres gens, donnez-leur cinq francs, et ne dites pas que c’est moi.