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IV

LE BARIL DE POUDRE



Marius, toujours caché dans le coude de la rue Mondétour, avait assisté à la première phase du combat, irrésolu et frissonnant. Cependant il n’avait pu résister longtemps à ce vertige mystérieux et souverain qu’on pourrait nommer l’appel de l’abîme. Devant l’immensité du péril, devant la mort de M. Mabeuf, cette funèbre énigme, devant Bahorel tué, Courfeyrac criant : à moi ! cet enfant menacé, ses amis à secourir ou à venger, toute hésitation s’était évanouie, et