Aller au contenu

Page:Hugo - Les feuilles d'automne & Les chants du crépuscule, 1858.djvu/16

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

LES FEUILLES ITAUTOXINE. 15 Que la ville ètngén en lung nnipliithèâlre, Que lüåglise, ou la Loire et ses voiles aux vents, Et ses mille archipels, plus que ses flots mouvanls_ llt de Chambord là-bas au loin les cent toux-elles, Ne fussent pas voler votre pensée entre elles. Ne levez pas vos yeux si haut que l`l1orizon, Ilegardez si vos pieds .... - Louis, cette maison On'un voit Mlie en pierre et cl'ardoises couverte, Blanche et carrée, au has de la colline verte, Et qui, fermée ú peine aux regards étrangers, S'épuuouit charmante entre ses deux vergers : (Test là. -- Regardez bien : c'est le mit de mon pére, Uest ici q\l'il s`nu vint dormir aprèsla éuerre, Celui que tant de fois mes vers vous ont nommé. Que vous n'avez pas vu, qui vous aurait aimé l Alors, ô mon ami, plein d”une extnse amère, Pensez pieusemcnt, d'nl›ord ri votre mère, Et puis à votre sœur, et dites : a Notre ami ui Ne reverra jamais son vieux pere endormi! « Hélas! il ri perdncette saintevlefense -x Qui protége la vie encore après l'enl'nnce, « Ce pilote prudent qui, pour dompter le ilot, nx Prête une expñrienne au jeune malelot! fr Plus de pére pour lui! plus rien qu'une mémoire! ri Plus d'auguste vieillesse rl couronner de gloire! u Plus de récits guerriers! plus de beaux cheveux blancs u A faire caresser par les petits enfants! .L llélnsl il a μex-du la moitié de sa vie. u lforgneil de laire voir Il la foule ravie -x Son père, un vétéran, un général ancien! u Ce foyer mi l'on est plusïl l`aixe qu'au sien, V*