Page:Hugo - Ruy Blas, édition 1839.djvu/193

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qui disparaissent sous des flots de rubans selon la nouvelle mode.

Jadis on se mettait des rubans sur la tête.
Aujourd’hui, je le vois, c’est une mode honnête,
On en met sur sa botte. On se coiffe les pieds.
C’est charmant !

Don Guritan.

C’est charmant !Nous allons nous battre !

Don César, impassible.

C’est charmant ! Nous allons nous battre !Vous croyez ?

Don Guritan.

Vous n’êtes pas César, la chose me regarde,
Mais je vais commencer par vous.

Don César.

Mais je vais commencer par vous.Bon. Prenez garde
De finir par moi.

Don Guritan.
Il lui présente une des deux épées.

De finir par moi.Fat ! sur-le-champ !

Don César, prenant l’épée.

De finir par moi. Fat ! sur-le-champ !De ce pas.
Quand je tiens un bon duel, je ne le lâche pas !

Don Guritan.

Où !

Don César.

Où !Derrière le mur. Cette rue est déserte.