Page:Hugo - William Shakespeare, 1864.djvu/265

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vient de voir quelques échantillons ne s’est pas découragé. Coleridge parle de Mesure pour mesure : — « Comédie pénible », insinue-t-il. — Révoltante, dit M. Knight. — Dégoûtante, reprend M. Hunter.

En 1804, l’auteur d’une de ces Biographies universelles "idiotes où l’on trouve moyen de raconter l’histoire de Calas sans prononcer le nom de Voltaire, et que les gouvernements, sachant ce qu’ils font, patronnent et subventionnent volontiers, un nommé Delandine, sent le besoin de prendre une balance et de juger Shakespeare, et, après avoir dit que « Shakespear, qui se prononce Chekspir, » avait, dans sa jeunesse, « dérobé les bêtes fauves d’un seigneur », il ajoute : « La nature avait rassemblé dans la tête de ce poëte ce qu’on peut imaginer de plus grand, avec ce que la grossièreté sans esprit peut avoir de plus bas. » Dernièrement, nous lisions cette chose écrite il y a peu de temps par un cuistre considérable, qui est vivant : « Les auteurs secondaires et les poètes inférieurs, tels que Shakespeare  », etc.