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Don Ruy Gomez, sombre.
Ce n’est pas ma noblesse.
Hernani, regardant doña Sol avec amour et la tenant embrassée.
Oh ! ma haine s’en va !
Il jette son poignard.
Don Ruy Gomez, à part, les regardant tous deux.
Éclaterai-je ? oh ! non ! Fol amour ! douleur folle !
Tu leur ferais pitié, vieille tête espagnole !
Vieillard, brûle sans flamme, aime et souffre en secret,
Laisse ronger ton cœur. Pas un cri. L’on rirait.
Doña Sol, dans les bras d’Hernani.
Ô mon duc !
Hernani.
Je n’ai plus que de l’amour dans l’âme.
Doña Sol.
Ô bonheur !
Don Carlos, à part, la main dans sa poitrine.
Laisse régner l’esprit, que longtemps tu troublas.
Tes amours désormais, tes maîtresses, hélas !
C’est l’Allemagne, c’est la Flandre, c’est l’Espagne.
L’œil fixé sur sa bannière.
L’empereur est pareil à l’aigle, sa compagne.À la place du cœur il n’a qu’un écusson.
Hernani.
Ah ! vous êtes César !
Don Carlos, à Hernani.
Don Juan, ton cœur est digne.