Et fait bien ! on ne vit jamais noce aux flambeaux
Plus gaie, et nuit plus douce, et mariés plus beaux !
Bon empereur !
Nous allions avec lui tous deux cherchant fortune,
Qui nous eût dit qu’un jour tout finirait ainsi ?
J’en étais.
Aux autres.
Écoutez l’histoire que voici.
Trois galants, un bandit que l’échafaud réclame,
Puis un duc, puis un roi, d’un même cœur de femme
Font le siège à la fois. L’assaut donné, qui l’a ?
C’est le bandit.
L’amour et la fortune, ailleurs comme en Espagne,
Sont jeux de dés pipés. C’est le voleur qui gagne !
Moi, j’ai fait ma fortune à voir faire l’amour.
D’abord comte, puis grand, puis alcade de cour,
J’ai fort bien employé mon temps, sans qu’on s’en doute.
Le secret de monsieur, c’est d’être sur la route
Du roi…
Faisant valoir mes droits, mes actions.