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NOTES D’HERNANI

Avec un gros d’archers et son héraut qui sonne.

Doña sol.

Dieu ! le roi ! dernier coup !

Le page, au duc.

Dieu ! le roi ! dernier coup ! Il demande pourquoi
La porte est close, et veut qu’on ouvre.

Don Ruy Gomez.

La porte est close, et veut qu’on ouvre.Ouvrez au roi.

Le page s’incline et sort.
Doña sol.

Il est perdu.

Don Ruy Gomez va à l’un des tableaux, qui est son propre portrait, et le dernier à gauche ; il presse un ressort ; le portrait s’ouvre comme une porte et laisse voir une cachette pratiquée dans le mur. Le duc se tourne vers Hernani.
Don Ruy Gomez.

Il est perdu.Monsieur, entrez ici.

Hernani.

Il est perdu.Monsieur, entrez ici.Ma tête
Est à toi. Livre-la, seigneur. Je la tiens prête.
Je suis ton prisonnier.

Il entre dans la cachette. Don Ruy Gomez presse de nouveau le ressort, tout se referme, et le portrait revient à sa place.
Doña Sol, au duc.

Je suis ton prisonnier.Seigneur, pitié pour lui !

Le page, entrant.

Son altesse le roi !

Doña Sol baisse précipitamment son voile. La porte s’ouvre à deux battants. Entre don Carlos en habit de guerre, suivi d’une foule de gentilshommes également armés de pertuisaniers, d’arquebusiers, d’arbalétriers. Il s’avance à pas lents, la main gauche sur le pommeau de son épée, la droite dans sa poitrine, et fixe sur le vieux duc un œil de défiance et de colère. Le duc va au-devant du roi et le salue profondément. — Silence. — Attente et terreur alentour. Enfin le roi, arrivé en face, du duc, lève brusquement la tête.