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1836

Menace, tout est vain ? — Livre-moi le bandit,
Duc ! ou tête et château, j’abattrai tout.

Don Ruy Gomez.

Duc ! ou tête et château, j’abattrai tout.J’ai dit.

Don Carlos.

Eh bien donc, au lieu d’une, alors j’aurai deux têtes.
Au duc d’Alcala.
Jorge, arrêtez le duc.

Le reste conforme à l’édition actuelle. —

NOTE II.

ACTE IV, SCÈNE I.

Basse-cour, où le roi mendié sans pudeur,
À tous ces affamés émiette la grandeur !

Ces deux vers furent supprimés par la censure, qui n’était pas moins plate et moins inepte en 1830 qu’en 1836, et qui n’a jamais su échapper à l’odieux que par le ridicule. À la représentation, on disait les deux vers que voici :

Pour un titre ils vendraient leur âme, en vérité !
Vanité ! vanité ! tout n’est que vanité !

Oui, tout est vanité, tout, jusqu’aux révolutions prometteuses qui aboutissent en trois jours à la république et en trois mois à la censure.

NOTE III.

ACTE IV, SCÈNE I.

Toujours trois voix de moins ! Ah ! ce sont ceux qui l’ont, etc.

Tout ce développement du caractère de Charles-Quint jusqu’à Va-t’en ! c’est l’heure où vont venir les conjurés, est donné ici au public pour la première fois.