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ÉDITION DÉFINITIVE 1880.
Hernani.
La vie et doña Sol ! — Non ! je tiens ma vengeance !
Avec Dieu dans ceci je suis d’intelligence.
J’ai mon père à venger… peut-être plus encor !
Don Ruy Gomez.
Elle ! je te la donne, et je te rends ce cor.
Scène IV.
— Après le pardon du roi. —
Hernani, regardant doña Sol avec amour.
........Ah ! ma haine s’en va !
Mon Dieu ! n’interromps pas ce rêve, ce beau rêve
Commencé !
Doña Sol.
C’en est un funèbre qui s’achève !
Hernani.
Non ! c’est trop de bonheur, et j’en ai du remords.
— Doña Sol ! doña Sol ! mon père est chez les morts.
Mon père veut du sang, mon père veut sa proie.
— Me voici ton époux. Fêtes, fanfares, joie !
Me voici duc, puissant, riche, envié de tous,
Et surtout, ô bonheur ! me voici ton époux !
C’est bien. — Mais tout cela ne venge pas mon père !
Doña Sol.
Que dis-tu ?
Hernani.
Il faudrait refuser, et frapper !
Doña Sol.
Hernani !
Hernani.
Ah ! Dieu me punira de n’avoir pas puni