Et ce n’est pas pour vous que je parle en ce lieu,
Je parle pour le ciel qui m’écoute, et pour Dieu.
Souffre que je te suive.
Que d’arracher la fleur en tombant dans l’abîme.
Va, j’en ai respiré le parfum, c’est assez !
Renoue à d’autres jours tes jours par moi froissés.
épouse ce vieillard. C’est moi qui te délie ;
Je rentre dans ma nuit. Toi, sois heureuse, oublie !
Non, je te suis, je veux ma part de ton linceul !
Je m’attache à tes pas.
Oh ! Laisse-moi fuir seul.
Hernani ! tu me fuis. Ainsi donc, insensée,
Avoir donné sa vie et se voir repoussée,
Et n’avoir, après tant d’amour et tant d’ennui,
Pas même le bonheur de mourir près de lui.
Je suis banni ! je suis proscrit ! je suis funeste !
Ah ! vous êtes ingrat !
Tu le veux, me voici. Viens, oh ! viens dans mes bras !