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Page:Hugues - Poésies choisies.djvu/59

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Un théâtre à Venise. Un ruissellement d’astres Le long des chapiteaux et des te~ers pitastres. Unehyperbo)eenor)neetfoi)edecou !eurs. Des Cupidons, les brus entrelacés de fleurs, Agitent leurs carquois p)eins de neches aitees Et pendent sur la toute en grappes ëtoUecs. Des nymphes, agaçant des satyres cornus, Font dans les bas-retiefs craquer tours torses nus. Des Lédos, pante)fn)t sous les ailes des cynues. Se tordent au plafond dans la gloire ttes lignes, Les musc)es contractes sur i’a)np !eur des coussins. Avec une clarté d’aurore au bout des seins. Dans les cadres dores ie groupe blanc des do.es. Les femmes, se penchant au bord montant (.(es to~s Étaient le splendeur <)cs cors~~es ouverts. Des milliers d’éventaits, bleus, rosés, jaunes, vert~ . Voltigent doucement au bout des mains g’antees. Et rassemblent., aveu )eurs ai)es agitées, A de grands papiHons amoureux du contour Des gorges desuen’Junt et montant tour a tour. Une sorte d’effroi divin est dans les âmes. L’orchestre se tait, pleindu noir sommeil des ~tmmps PAGANIXL