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Page:Humboldt - Vues des Cordillères, 1816, tome 1.djvu/249

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vues des cordillères,

ce ne soit celui que l’on montre à la bibliothèque de l’institut de Bologne ; l’autre a été retrouvé en 1785 parle jésuite Fabrega, après quinze années de recherches.

Le Codex Vaticanus no 3776, dont Acosta et Kircher ont déjà fait mention[1], a 7,87 m ou trente-un palmes et demi de long, et 0,19 m ou 7 pouces en carré : ses quarante-huit replis forment quatre-vingt-seize pages ou autant de divisions tracées des deux côtés de plusieurs peaux de cerfs collées ensemble : chaque page est subdivisée en deux cases ; mais tout le manuscrit ne renferme que cent soixante-seize de ces cases, parce que les premières huit pages contiennent les hiéroglyphes simples des jours, rangés en séries parallèles et rapprochées les unes des autres. La treizième Planche de l’Atlas pittoresque présente la copie exacte d’un de ces replis ou d’une page du Codex Vaticanus : comme toutes les pages se ressemblent, quant à l’arrangement général, cette copie suffit pour faire connaître le Livre entier.

Le bord de chaque repli est divisé en vingt-

  1. Zoega, De orig. Obeliscor., p. 531.