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Page:Humboldt - Vues des Cordillères, 1816, tome 1.djvu/409

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vues des cordillères,

Dans le calendrier mexicain, chacune des quatre indictions de treize ans commence avec un signe différent ; dans le calendrier japonnois, chaque période de douze ans est présidée par un des cinq élémens mâles. De même que chez les Mexicains, le quatrième terme de la série des nombres, nahui, ne peut correspondre, en cinquante-deux ans, qu’une seule fois au second terme de la série des signes, acatl ; chez les Japonnois, dans un cycle de soixante ans, un des cinq étémens mâles ne peut se trouver placé qu’une seule fois auprès d’un des douze signes du zodiaque. Le tableau suivant, qui renferme quatorze années mexicaines et japonnoises, servira à mettre dans le plus grand jour l’analogie qu’offrent les calendriers des peuples du Mexique et de l’Asie orientale.