Page:Hume - Exposé succinct de la contestation, 1766.djvu/26

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la vôtre, avant que je fuffe que vous étiez difpofé à me l’accorder. Jugez, » quand je trouve ce penchant réci- " proque, combien j’aurois de plaiſir » à m’y livrer ! Non, Monfieur, je ne » vous rendois que la moitié de ce qui » vous étoit dû quand je n’avois pour » vous que de l’admiration. Vos gran- » des vues, votre étonnante impartia- » lité, votre génie, vous éleveroient » trop au-deffus des hommes fi votre » bon cœur ne vous en rapprochoit. » Mylord Marefchal, en m’apprenant » à vous voir encore plus aimable que » fublime, me rend tous les jours votre » commerce plus défirable & nourrit » en moi l’empreffement qu’il m’a fait » naître de finir mes jours près de vous. » Monfieur, qu’une meilleure fanté, » qu’une fituation plus commode ne me met-elle à portée de faire ce » voyage comme je le défirerois ! Que ne puis-je eſpérer de nous voir un