nité n’a-t-elle pas évolué ? Mais il serait trop long même d’essayer ici à résoudre un problème de cette complication. Pour arriver à quelques notions précises dans cet ordre d’idées, je prépare en ce moment un appareil pour analyser les modifications des bruits et des sons émis suivant l’expression du sentiment ; je vous le montrerai un de ces jours.
— En résumé, comment la littérature de l’avenir vous apparaît-elle ?
— Je vois dans l’avenir des gens courbaturés par
le calcul intégral, les problèmes de distribution, etc.,
qui chercheront le repos dans une hydrothérapie
physique et morale ; oui, l’extraordinaire contention
de ces cerveaux exigera pour leur repos des bains de
sentiments moraux très élevés, cosmiques, universels, des idylles d’où toute réalité et toutes contingences seront bannies…
M. RENAN
J’ai trouvé M. Renan au milieu d’un nombre considérable de gros tomes ouverts, de revues où se détachaient sur les couvertures et sur les dos le mot : Religions.
— Oui, me dit-il, je termine mon histoire des origines du peuple hébreu ; je voudrais l’avoir finie pour