Page:Hurtaut - L’Art de péter.djvu/42

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la fourbe ; qu’un clou pouſſe l’autre ; qu’une grande lumiére en efface une petite, & que les ténébres, les odeurs, les ſons, &c. en abſorbent d’autres moins conſidérables.

Quoique le Pet diphtongue ſoit aſſez terrible pour qu’on puiſſe lui donner heureuſement le nom de tonnerre ; on convient toutes fois de ſa ſalubrité, & l’on en parlera dans la ſuite. De-là le Proverbe Romain : qu’un gros Pet vaut un talent.

Ce Pet n’a pas ordinairement de mauvaiſe odeur ; ſi ce n’eſt qu’il ſe ſoit engendré quelque pourriture dans les inteſtins par