l’egné-eko ; bras très-longs, atteignant quelque distance en dessous du genou, l’avant-bras beaucoup plus petit que le bras ; mains très-larges, pouces plus volumineux que les doigts.
« Sa démarche est traînante ; le mouvement du corps, n’est jamais vertical comme celui de l’homme, mais incliné en avant ; il a quelque chose du roulis, ou, si l’on veut, d’un balancement latéral. Ses bras étant plus longs que ceux du chimpanzé, il ne s’arrête pas autant en marchant, car, de même que cet animal, il s’avance en lançant ses bras en avant, laissant les mains sur le sol et donnant ensuite au corps, entre elles, un mouvement qui est à moitié un saut et à moitié une oscillation ;
dans cet acte, on dit
que le gorille ne fléchit pas ses doigts, à l’instar du chimpanzé,
qui se repose sur la face dorsale des phalanges, mais
il les étend de manière à faire un point d’appui de
la main. Quand il prend l’attitude de la marche à laquelle
on dit qu’il est très-enclin, il tient son énorme
corps en équilibre, en fléchissant ses bras au-dessus de sa
tête.
« Ils vivent en troupes, mais moins nombreuses que celles