dans la classification, et dont les analogies ou les dissemblances, quant au nombre, à la forme et à l’ordre de succession, prises dans leur ensemble, sont habituellement considérées comme offrant, plus que tous les autres caractères, de fidèles indications sur les affinités organiques.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/39/Huxley_-_De_la_place_de_l%27homme_dans_la_nature_%28page_233_crop%29-1.jpg/500px-Huxley_-_De_la_place_de_l%27homme_dans_la_nature_%28page_233_crop%29-1.jpg)
L’homme est pourvu de deux sortes de dents : les dents dites de lait et les dents permanentes. Les premières consistent en quatre incisives ou dents tranchantes ; deux canines (ou eye teeth), quatre molaires, ou dents qui broient, à chaque mâchoire, formant un total de vingt dents. Les dents définitives (fig. 26) comprennent quatre incisives, deux canines, quatre petites molaires, appelées prémolaires ou fausses molaires, et six grosses molaires à chaque mâchoire, en tout trente-deux dents. À la mâchoire supérieure, les deux incisives centrales sont plus larges que les deux incisives latérales ; celles-ci sont au contraire plus larges que les centrales à la mâchoire inférieure ; les couronnes des molaires supérieures nous montrent quatre tubercules appelés cuspides, et une saillie traverse obliquement la surface de la couronne de la cuspide interne et antérieure à la cuspide externe et postérieure. Les molaires antérieures et inférieures ont cinq cuspides, trois externes et