mais qu’aucune preuve de cette assurance, ni par conséquent de leur état fossile, n’était fournie par les circonstances au milieu desquelles ces ossements avaient été trouvées.
« Comme le docteur Fuhlrott n’a pas encore publié la relation de ces circonstances, j’emprunte à l’une de ses lettres la description suivante : « Une petite caverne ou grotte assez grande pour admettre un homme, et située
quartzeux empâtant des silex brisés, sans débris organiques, ne présentant presque jamais de stratification bien nette et reposant soit sur le diluvium gris soit sur le lœss… (diluvium rouge). 5o La surface du diluvium rouge a été soumise elle-même à un lavage par des eaux qui en ont stratifié la partie supérieure et l’ont mélangée avec de l’argile grise… 6o Postérieurement à tous ces phénomènes successifs, nos vallées ont été creusées de nouveau, évidemment dans de nouvelles conditions. Les dépôts que nous venons d’énumérer sont restés appliqués contre les flancs des coteaux, et la forme du sol est devenue ce qu’elle est aujourd’hui, bien que, dans ces vallées ainsi creusées à nouveau, il se soit encore passé de nombreux phénomènes géologiques dont l’étude est à peine ébauchée, mais qui reportent incontestablement à une très-haute antiquité l’époque de la dernière érosion générale. » (L’Ancienneté de l’homme, appendice par sir Ch. Lyell, p. 85.) Ces phénomènes post-pliocènes sont en partie consécutifs à la fonte des glaciers. Cela est au moins très-probable. (Trad.)