Page:Huysmans - L'Oblat.djvu/281

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en est ainsi. Dans le jour, forcément, à moins que vous ne dévidiez les prières de l’Adoration Perpétuelle, en ayant toujours plusieurs moines devant le saint sacrement, vous aurez des trous dans la trame déroulée des offices ; car vous ne pouvez réitérer indéfiniment les heures canoniales et il faut travailler, manger, vivre, en un mot. La question ne se pose donc que pour la nuit ; il s’agit de prier le Seigneur quand personne ne le prie plus ; eh bien mais, elle est résolue et, dans ce concert permanent, votre place est réservée.

— C’est juste, fit le P. Felletin.

— Expliquez-nous cela, dirent les moinetons.

— Dame, grosso modo et sauf erreur, car je n’ai pas sous les yeux les règles d’Ordres. Je ne m’occupe, bien entendu, que des cloîtres contemplatifs et laisse les autres qui, dès le matin, vous apportent, eux aussi, le renfort de leurs suppliques.

En partant du moment où la dernière heure liturgique cesse, c’est-à-dire après les complies qui se terminent généralement de 8 h. à 8 h. et demie du soir, le service divin recommence, avec les Matines et les Laudes.

De 8 heures et demie à 10 heures chez les Bénédictines de la congrégation de France.

De 9 heures à 11 heures chez les Carmélites.

De 11 heures à 1 heure et demie chez les Clarisses-Colettines.

De 11 heures et demie à 2 heures chez les Chartreux.

De 2 heures à 4 ou 4 heures et demie chez les Trappistes, les Trappistines, les Bénédictins et les Bénédictines de la primitive observance, les Bénédictines du Saint-Sacrement.