sûr. Il ne vous serait pas bon de fréquenter ce prêtre !
— Vous avouez donc qu’il est dangereux !
— Je n’avoue, ni ne nie ; je dis simplement que vous n’avez rien à faire avec ce prêtre !
— Mais si ; j’ai des renseignements à lui demander pour mon livre sur le Satanisme.
— Vous vous les procurerez d’une autre manière. D’ailleurs, reprit-elle, en mettant son chapeau devant une glace, mon mari a rompu toute relation avec cet homme qui l’effraye ; il ne vient donc plus comme autrefois chez nous.
— Ce ne serait pas une raison pour…
— Pour quoi ? dit-elle, en se retournant.
— Pour… rien. — Il retint cette réflexion : mais pour que vous ne le fréquentiez point.
Elle n’insista pas ; elle se tapotait les cheveux sous sa voilette. — Mon Dieu, comme je suis faite ! — Il lui prit les mains et les embrassa. — Quand vous verrai-je ?
— Je ne croyais plus venir.
— Allons, vous savez bien que je vous aime ainsi qu’une bonne amie, dites, quand viendrez-vous ?
— Après-demain, à moins que cela vous dérange.
— Du tout !