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LE QUARTIER SAINT-SÉVERIN

part du temps, connaître l’origine de ces sobriquets et en deviner le sens.

Quant à la Taille de Paris, elle ne nous apporte aucun renseignement sur ces auberges ; c’est à peine si quelques tenanciers sont inscrits sur ses listes ; par contre, on y relève les états les plus divers, ce qui prouve que cette rue n’était pas, comme tant d’autres au Moyen Age, exclusivement habitée par des gens exerçant une seule et même profession. Parmi ces commerçants, l’on note des noms savoureux, tels que ceux de Willemoule qui vend le miel, de Sédile la coiffière, de dames Jehanne et Perronèle la Frisonne, de maître Thomas le citoléeur (luthier), d’Aalis l’ymaginière, de Huitace l’oubloier.

Ajoutons que, dans cette rue, à un en-