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LE QUARTIER SAINT-SÉVERIN

troupaient de sérieux sacripants, au premier, dans une salle basse meublée de tables et de bancs. On y montait par un escalier en pas de vis, mais il était difficile d’y pénétrer, car, dès que l’on hasardait la tête, à son débouché, au ras du sol, tous se taisaient et quelques-uns s’approchaient, prêts, si l’on grimpait une marche de plus, à vous écrabouiller, à coups de souliers, la face. Par contre, dans la pièce du bas, la société était plus débonnaire et s’efforçait simplement de vous carotter des sous. Dans cette salle terne, malpropre, sans caractère, s’entassaient tous les genres de gueux. Des garçons de café sans ouvrage, reconnaissables aux restes gardés des rasures, des bohèmes hirsutes, avec des fils violets ondulant sous la peau détendue de leurs joues grises,