Page:Huysmans - La Bièvre et Saint-Séverin.djvu/195

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
193
LE QUARTIER SAINT-SÉVERIN

On ne rançonnait point trop, on le voit, dans ce temps-là, les ouailles et l’on avait assez le respect du lieu saint pour ne pas tolérer comme aujourd’hui dans certaines églises, à Saint-Sulpice, par exemple, qu’un suisse chambardât en pleine messe les chaises et parlât haut, en bousculant tout le monde, afin de frayer passage au prêtre qui vous fait sauter sous le nez une bourse.

Pour en revenir aux ossuaires de Saint-Séverin, ils possédaient les pierres tombales les plus curieuses ; elles ont disparu ; l’une pourtant, datée du XVIe siècle, a été transférée dans l’église, en 1842, et posée au-dessus de la porte de l’ancien trésor, à gauche de la sacristie. L’épitaphe est surmontée d’un bas-relief naïf et charmant qui représente Nicolas de Bonfon,