Page:Huysmans - Le Drageoir aux épices, 1921.djvu/174

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vers le nouveau domicile qu’avait choisi un sien ami, le peintre José.

Il le trouva couché sur un éboulement de coussins, l’œil morne, la figure blafarde.

— Tu es malade, lui dit-il.

— Non.

— Tu vas bien alors ?

— Non.

— Tu es amoureux

— Oui.

— Patatras ! et de qui ? bon Dieu !

— D’une Chinoise.

— D’une Chinoise ? tu es amoureux d’une Chinoise !

— Je suis amoureux d’une Chinoise.

Amilcar s’affaissa sur l’unique chaise qui meublait la chambre. — Mais enfin, clama-t-il lorsqu’il fut revenu de sa stupeur, où l’as-tu rencontrée, cette Chinoise ?